1) Bonjour à tous !  J'espère que vous êtes en forme pour achever la cure de conjugaison que nous poursuivons depuis une semaine déjà ! Le cours d'aujourd'hui peut se révéler long si vous avez des difficultés en conjugaison : je vais donc le diviser en deux parties et si vous parvenez fatigués à la fin de la première partie, mieux vaudra vous réserver un peu de temps durant ce long week-end pour faire à tête reposée la deuxième partie. Merci beaucoup et félicitations à ceux qui m'ont déjà envoyé tout leur travail !  Pour les autres, je rappelle le programme des jours à venir :  Maysan et Eliott n'ont plus que jusqu'à ce soir à 17 heures pour envoyer des photos ou documents textes de tout ce qu'ils ont fait depuis le début du confinement  mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 ce sera au tour d'Ilona, Morgane et Raphaël  samedi 23, dimanche 24 et lundi 25, nous passerons à Ayoub, Lucie, Antoine et Macéo.

Lançons-nous maintenant avec bonne humeur dans cette dernière heure de conjugaison ! Merci de noter tout d'abord sur votre feuille habituelle, juste après la leçon sur "quoique" et "quoi que", les titres suivants :

5) Nous en arrivons à la deuxième partie du cours, plus difficile, donc si vous sentez que vous perdez patience ou que vous vous endormez franchement, mieux vaut arrêter pour aujourd'hui et terminer cette leçon en fin de semaine : ce sera à la fois plus agréable et plus efficace pour vous ! Nous allons maintenant parler de l'imparfait du subjonctif. Il s'agit d'un temps que l'on ne trouve plus que dans les livres ou dans un langage extrêmement soutenu : de nos jours, on emploie le présent du subjonctif à sa place. Néanmoins, les programmes vous demandent d'étudier l'imparfait du subjonctif, parce qu'on le rencontre fréquemment dans les textes des siècles passés… et donc dans les dictées ! Pour vous donner un exemple :  maintenant, on dit : "Il aurait mieux valu qu'il ne vienne pas." On utilise "qu'il vienne", qui est le présent du subjonctif.  avant, on écrivait : "Il aurait mieux valu qu'il ne vînt pas." On employait "qu'il vînt", qui est l'imparfait du subjonctif. Vous devinez peut-être où est le problème pour la dictée… Quand on entend "il vînt", on a tendance à penser au passé simple et à écrire "il vint". L'objectif est donc de faire la différence, à la troisième personne du singulier, entre l'imparfait du subjonctif, qui prend un accent circonflexe, et le passé simple, qui n'a pas d'accent circonflexe avec "il". Dans ce but, le mieux est de remplacer le verbe sur lequel on a un doute par le verbe "tenir" et de parler normalement :  si on obtient "qu'il tienne", on se dit qu'il faut le subjonctif et que le verbe qu'on entend est un imparfait du subjonctif... donc, on met vite un accent circonflexe !  si on obtient "il tint", on comprend que c'est tout simplement le passé simple et on ne met pas d'accent circonflexe. Hum… hum… Dur dur tout cela, surtout tout seuls face à votre ordinateur ? Ne vous découragez pas : d'une part, ce sera un peu plus clair une fois que vous aurez copié la leçon et fait un exercice ; d'autre part, comme cette leçon est difficile, vous la reverrez au lycée. Il est juste important que vous ayez déjà un peu réfléchi dessus pour vous préparer à l'an prochain. Donc, on garde le moral ! 

8) Victoire !  Vous avez tout fini ! Peut-être comprenez-vous mieux maintenant pourquoi les étrangers trouvent le français si difficile... Reposez-vous bien pour vous remettre et à très bientôt pour des activités moins éprouvantes ! Bon week-end à vous tous ! 